Dimanche
18 Juillet 2021
Ombre et Lumières, un concert du Pulcinella Orchestra, Ophélie Gaillard et Ana Vieira Leite à découvrir le 18 juillet 2021 le Temple de Carouge.
PontiCello vous propose son programme Ombre et Lumières autour de Carl Philip Emmanuel Bach interprété par le Pulcinella Orchestra et Ophélie Gaillard, précédé d'un lever de rideau par la soprano Ana Vieira Leite.
Carl Philipp Emmanuel Bach, digne héritier de l’enseignement de son père et maître du langage baroque va bientôt être gagné par le courant novateur de l’Empfindsamkeit. Il magnifie l’orchestre à cordes, innove sans cesse et invente véritablement une nouvelle texture sonore, expression sensible et singulière d’une virtuosité dense et d’un lyrisme poignant.
Admirateur de la musique de Carl Philipp Emanuel, le baron Gottfried van Swieten lui passe en 1773 la commande de six symphonies, dont la symphonie en do Majeur WQ.182 en lui demandant de «se laisser complètement aller, sans tenir compte des difficultés d’exécution qui en résulteraient nécessairement». Datée de 1749, la sonate en do mineur Wq.161 est publiée deux ans plus tard, avec le titre a priori surprenant de Conversation entre un Sanguin et un Mélancolique. À le lire, le musicien a voulu exprimer par les seuls instruments ce que d’ordinaire on confie aux voix avec des paroles intelligibles par tous.
Composé par Carl Philipp en 1750, l’année de la mort de son père, le Concerto pour violoncelle et orchestre en la mineur Wq.170, adapté du concerto pour clavecin H.430 dans la même tonalité, montre de façon éclatante l’originalité qu’a dû conquérir le musicien face à la figure paternelle.
Ce concert est aussi l’occasion de faire (re)découvrir aux auditeurs l’oeuvre d’un compositeur et organiste allemand très actif à Genève, Nicolas Scherrer, titulaire du temple de la Fusterie puis de la cathédrale Saint-Pierre.
PontiCello vous propose son programme Ombre et Lumières autour de Carl Philip Emmanuel Bach interprété par le Pulcinella Orchestra et Ophélie Gaillard, précédé d'un lever de rideau par la soprano Ana Vieira Leite.
Carl Philipp Emmanuel Bach, digne héritier de l’enseignement de son père et maître du langage baroque va bientôt être gagné par le courant novateur de l’Empfindsamkeit. Il magnifie l’orchestre à cordes, innove sans cesse et invente véritablement une nouvelle texture sonore, expression sensible et singulière d’une virtuosité dense et d’un lyrisme poignant.
Admirateur de la musique de Carl Philipp Emanuel, le baron Gottfried van Swieten lui passe en 1773 la commande de six symphonies, dont la symphonie en do Majeur WQ.182 en lui demandant de «se laisser complètement aller, sans tenir compte des difficultés d’exécution qui en résulteraient nécessairement». Datée de 1749, la sonate en do mineur Wq.161 est publiée deux ans plus tard, avec le titre a priori surprenant de Conversation entre un Sanguin et un Mélancolique. À le lire, le musicien a voulu exprimer par les seuls instruments ce que d’ordinaire on confie aux voix avec des paroles intelligibles par tous.
Composé par Carl Philipp en 1750, l’année de la mort de son père, le Concerto pour violoncelle et orchestre en la mineur Wq.170, adapté du concerto pour clavecin H.430 dans la même tonalité, montre de façon éclatante l’originalité qu’a dû conquérir le musicien face à la figure paternelle.
Ce concert est aussi l’occasion de faire (re)découvrir aux auditeurs l’oeuvre d’un compositeur et organiste allemand très actif à Genève, Nicolas Scherrer, titulaire du temple de la Fusterie puis de la cathédrale Saint-Pierre.
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