Dès le Vendredi
12 au 21 Avril 2024
Suzanne Boulet présente Vies mitoyennes, une installation sonore à découvrir du 12 au 21 avril 2024 à la Maison communale de Plainpalais, Genève
Vies mitoyennes invite à nous déplacer sur un simple plancher.
La surface en est recouverte de centaines de petites sphères. Personne ne passera inaperçu: chaque mouvement, aussi petit soit-il, communique suffisamment d’énergie pour activer ces grelots.
Les vibrations du sol provoquent des mouvements de balancier des billes, qui se multiplient pour résonner comme le bourdonnement d’une foule. Solitude mise en lumière ou affirmation d’une collectivité partagée?
Suzanne Boulet interroge la notion du vivre ensemble et de la portée de nos actions. «attiré par l’infiniment petit, il voyait le moindre talus si saturé de vie, l’équilibre y était à la fois si fragile et si parfait, qu’il lui semblait ne rester sur la terre aucun espace où seulement s’immiscer. Foulant les hautes herbes, son sillage de plantes couchés lui était intolérable comme il s’agaçait de voir partout oiseaux et insectes se lever par vagues à son approche. Accablé où qu’il aille, de n’être jamais là que par effraction, il se sentait étouffer sous le poids de sa propre présence» (Marcel Cohen)
Dans la salle Le Carré
Vies mitoyennes invite à nous déplacer sur un simple plancher.
La surface en est recouverte de centaines de petites sphères. Personne ne passera inaperçu: chaque mouvement, aussi petit soit-il, communique suffisamment d’énergie pour activer ces grelots.
Les vibrations du sol provoquent des mouvements de balancier des billes, qui se multiplient pour résonner comme le bourdonnement d’une foule. Solitude mise en lumière ou affirmation d’une collectivité partagée?
Suzanne Boulet interroge la notion du vivre ensemble et de la portée de nos actions. «attiré par l’infiniment petit, il voyait le moindre talus si saturé de vie, l’équilibre y était à la fois si fragile et si parfait, qu’il lui semblait ne rester sur la terre aucun espace où seulement s’immiscer. Foulant les hautes herbes, son sillage de plantes couchés lui était intolérable comme il s’agaçait de voir partout oiseaux et insectes se lever par vagues à son approche. Accablé où qu’il aille, de n’être jamais là que par effraction, il se sentait étouffer sous le poids de sa propre présence» (Marcel Cohen)
Dans la salle Le Carré
Dans le cadre d'Archipel 2024 - Commande Archipel
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