Jeudi
19 Septembre 2024
Désalpe, un spectacle de la Cie Selma 95 à découvrir le 19 septembre 2024 à L'Espace Vélodrome, Plan-les-Ouates
Ode à l’hiver perdu, pour quatre cors des Alpes et trois corps des plaines.
Désalpe raconte la détresse des tribus et des corporations des Alpes - hôteliers, moniteurs de ski et l’ensemble des métiers intéressés à l’exploitation de ce qu’on a longtemps appelé «l’or blanc» - devant la fin de la neige, qui a entraîné avec elle la fin de leur commerce et du socle même de leur existence.
Ils avaient certes vu les signes précurseurs de ce phénomène au fil des ans mais, confiants dans la puissance de leurs canons (à neige), et aveuglés par leurs longtemps juteux bénéfices, ils ne l’ont, comme on dit, «pas vu venir».
Maintenant descendus dans la plaine («en haut, c’est foutu»), donc complètement à plat, voire même raplapla, ils disent tout haut ce paradis perdu, rappellent les services rendus aux touristes hollandais comme aux français, et nous demandent l’asile, reconnaissant à mi-voix s’en être mis plein les poches tout de même.
Trois comédiennes et quatre musiciens, corps des plaines et cors des Alpes (quel autre instrument aurait pu chanter cela?), incarnent ce monde englouti – dans la fiction du théâtre tout au moins, et plutôt mal en point dans la réalité. Un spectacle noir mais léger; sérieux, mais ironique et décalé; porteur d’une parole enfin, mais avant tout, musical.
Ode à l’hiver perdu, pour quatre cors des Alpes et trois corps des plaines.
Désalpe raconte la détresse des tribus et des corporations des Alpes - hôteliers, moniteurs de ski et l’ensemble des métiers intéressés à l’exploitation de ce qu’on a longtemps appelé «l’or blanc» - devant la fin de la neige, qui a entraîné avec elle la fin de leur commerce et du socle même de leur existence.
Ils avaient certes vu les signes précurseurs de ce phénomène au fil des ans mais, confiants dans la puissance de leurs canons (à neige), et aveuglés par leurs longtemps juteux bénéfices, ils ne l’ont, comme on dit, «pas vu venir».
Maintenant descendus dans la plaine («en haut, c’est foutu»), donc complètement à plat, voire même raplapla, ils disent tout haut ce paradis perdu, rappellent les services rendus aux touristes hollandais comme aux français, et nous demandent l’asile, reconnaissant à mi-voix s’en être mis plein les poches tout de même.
Trois comédiennes et quatre musiciens, corps des plaines et cors des Alpes (quel autre instrument aurait pu chanter cela?), incarnent ce monde englouti – dans la fiction du théâtre tout au moins, et plutôt mal en point dans la réalité. Un spectacle noir mais léger; sérieux, mais ironique et décalé; porteur d’une parole enfin, mais avant tout, musical.
Antoine Jaccoud, texte
Avec Isabelle Meyer, Johanne Faivre Kneubühler, Françoise Boillat - Quatuor Dacor: Chantal Meystre, Daniel Brunner, Jacky Meyer, Valentin Faivre, musique
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