Dès le Mardi
Cap sur la folie ordinaire, celle qui sommeille en chaque individu. La plume de l’auteur américain d’origine allemande, tout d’abord abrupte et trash, se coule peu à peu dans la vie et gagne en maturité. Elle arrondit les angles, estompe sa vulgarité.
Julien Tsongas, fasciné par Bukowski, donne dans son adaptation la parole au poète (L’amour est un chien de l’enfer), au nouvelliste (Contes de la folie ordinaire, Journal d’un vieux dégueulasse, Au sud de nulle part) et enfin au romancier (Factotum, Women, Pulp).
Charles Bukowski aurait eu 100 ans le 26 août 2020, après avoir sifflé plus de bouteilles qu’il n’aura noirci de pages blanches! «La picole est une forme temporaire de suicide dans laquelle je m’autorise à mourir pour revenir ensuite à la vie. L’alcool est juste une sorte de colle qui permet de maintenir assemblés mes bras, mes jambes, mon zob, ma tête et tout le reste ! (…) Je suis dingue d’écriture. C’est ma drogue. C’est ma femme, mon vin, mon dieu. Ma chance.»
Et plus tardif, un éclat de lucidité «Je pense que j’écris aussi bien sobre que bourré. M’aura pris un bon bout de temps pour m’en rendre compte.»
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