Samedi
9 Novembre 2024
Un programme Saints Poètes Mysiques d'Inde du Sud - Chants shivaïtes du Tēvāram et un concert à découvrir le 24 novembre 2024 au Théâtre des Salons, Genève.
Aux VIe et VIIe siècles, au Tamil Nadu (Inde du Sud), les compositions des saints poètes de confession shivaïte (les Nāyanmār) et vishnouite (les Ālvār) exprimèrent en langue tamoule la voie de l’amour mystique.
Prières individuelles chantées seul à seul devant la divinité, dans le temple ou dans le cadre domestique, face à l’autel familial, ou encore de manière collective, les œuvres de ces poètes-musiciens célèbrent, au-delà de la spécificité des cultes, l’égalité des dévot.es face à Dieu.
Constituant le Tēvāram (« la guirlande du Seigneur » ou « l’action de créer de l’amour envers le Seigneur »), elles figurent parmi les plus lointaines sources conservées de l’expression musicale d’une forme particulière de dévotion hindoue: la bhakti.
Comme dans la majeure partie du répertoire composé de la musique d’Inde du Sud, la parole se tient au cœur de l’édifice.
Le texte de la prière fusionne avec la musique, les musiciens jonglant littéralement avec les mots, les répétant, les intervertissant, les macérant en des jeux sonores souvent virtuoses, afin d’en tirer toute la force et d’en faire goûter la saveur (rasa) au-delà même de leur signification propre, car la musique porte plus loin.
Les musiciens invités dans le cadre du festival des ADEM appartiennent à une haute tradition du Tēvāram, celle de la ville de Chidambaram et de sa région, au centre de laquelle trône le grand Temple de Naṭarāja, « Śiva Seigneur de la danse » qui est à l’origine et à la fin de tout, et d’une infinie compassion envers toutes les créatures.
Aux VIe et VIIe siècles, au Tamil Nadu (Inde du Sud), les compositions des saints poètes de confession shivaïte (les Nāyanmār) et vishnouite (les Ālvār) exprimèrent en langue tamoule la voie de l’amour mystique.
Prières individuelles chantées seul à seul devant la divinité, dans le temple ou dans le cadre domestique, face à l’autel familial, ou encore de manière collective, les œuvres de ces poètes-musiciens célèbrent, au-delà de la spécificité des cultes, l’égalité des dévot.es face à Dieu.
Constituant le Tēvāram (« la guirlande du Seigneur » ou « l’action de créer de l’amour envers le Seigneur »), elles figurent parmi les plus lointaines sources conservées de l’expression musicale d’une forme particulière de dévotion hindoue: la bhakti.
Comme dans la majeure partie du répertoire composé de la musique d’Inde du Sud, la parole se tient au cœur de l’édifice.
Le texte de la prière fusionne avec la musique, les musiciens jonglant littéralement avec les mots, les répétant, les intervertissant, les macérant en des jeux sonores souvent virtuoses, afin d’en tirer toute la force et d’en faire goûter la saveur (rasa) au-delà même de leur signification propre, car la musique porte plus loin.
Les musiciens invités dans le cadre du festival des ADEM appartiennent à une haute tradition du Tēvāram, celle de la ville de Chidambaram et de sa région, au centre de laquelle trône le grand Temple de Naṭarāja, « Śiva Seigneur de la danse » qui est à l’origine et à la fin de tout, et d’une infinie compassion envers toutes les créatures.
Dans le cadre du festival Musique et Mystique des Ateliers d'ethnomusicologie (ADEM)
Dr. T. Balachander, voix M. Sundhar, voix - Dr. N. Girishkumar, flûte carnatique - T. M. Shivkumar, tambour mridangam
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