Samedi
4 Novembre 2023
4
Novembre
2023
Concerto di Margherita © Vincent Arbelet
Elisabella, La doppia Regina, un programme proposé par l'ensemble Concerto di Margherita à découvrir le 4 novembre 2023 au Théâtre Les Salons, Genève.
Le Concerto di Margherita remonte le temps et visite les cours de Ferrare et de Mantoue à leur apogée: Le règne d'Isabelle d'Este, l'arrière-grand-mère de Margherita Gonzaga qui a inspiré le nom du présent ensemble.
Isabelle d'Este a su naviguer dans le présent du paysage politique de l'époque, mais toujours avec la conscience du passé et en s'inspirant profondément des histoires et des vers de l'Antiquité. Isabelle s'est inspirée de Didon, également appelée Elissa, la reine carthaginoise de l'Énéide de Virgile.
Son identité actuelle se confond souvent avec l'identité antique de Didon, comme dans une élégie écrite en latin par Baldassare Castiglione: "Tant qu'elle chante et qu'elle joue de son doigt l'ivoire plaintif, la belle Elisa fait descendre son son du ciel". Souvent, les noms d'Isabella et d'Elissa fusionnaient pour devenir Elisabella.
Un peu plus au nord, à la demande d'humanistes allemands comme Conrad Celtis, d'importantes expériences ont été menées sur la poésie métrique de Virgile et d'Horace, en les adaptant à l'homophonie contemporaine à quatre voix. En 1507, les Melopoiae ont été publiées, probablement la première musique imprimée avec des caractères mobiles au nord des Alpes.
Alors que les frottole illustrent l'assurance organique de la Renaissance italienne, les odes semblent emblématiques de l'esprit studieux des humanistes allemands. La distance mentale entre ces deux genres peut sembler immense à première vue, mais Conrad Celtis et les compositeurs d'odes comme Petrus Tritonius avaient voyagé en Italie et connaissaient bien le paysage culturel de l'époque, et l'on peut supposer que la pratique de la chanson italienne a pu inspirer la création de l'humanisten ode allemand.
À l'instar de la vie de cour florissante d'Isabelle, imprégnée de lectures et de représentations de textes d'auteurs classiques, les odes humanistes témoignent de la résurgence et de la revitalisation de l'antiquité.
Le Concerto di Margherita tente de faire revivre la splendeur du Rinascimento qui, à son tour, s'inspire d'un passé encore plus lointain mais toujours très présent.
Le Concerto di Margherita remonte le temps et visite les cours de Ferrare et de Mantoue à leur apogée: Le règne d'Isabelle d'Este, l'arrière-grand-mère de Margherita Gonzaga qui a inspiré le nom du présent ensemble.
Isabelle d'Este a su naviguer dans le présent du paysage politique de l'époque, mais toujours avec la conscience du passé et en s'inspirant profondément des histoires et des vers de l'Antiquité. Isabelle s'est inspirée de Didon, également appelée Elissa, la reine carthaginoise de l'Énéide de Virgile.
Son identité actuelle se confond souvent avec l'identité antique de Didon, comme dans une élégie écrite en latin par Baldassare Castiglione: "Tant qu'elle chante et qu'elle joue de son doigt l'ivoire plaintif, la belle Elisa fait descendre son son du ciel". Souvent, les noms d'Isabella et d'Elissa fusionnaient pour devenir Elisabella.
Un peu plus au nord, à la demande d'humanistes allemands comme Conrad Celtis, d'importantes expériences ont été menées sur la poésie métrique de Virgile et d'Horace, en les adaptant à l'homophonie contemporaine à quatre voix. En 1507, les Melopoiae ont été publiées, probablement la première musique imprimée avec des caractères mobiles au nord des Alpes.
Alors que les frottole illustrent l'assurance organique de la Renaissance italienne, les odes semblent emblématiques de l'esprit studieux des humanistes allemands. La distance mentale entre ces deux genres peut sembler immense à première vue, mais Conrad Celtis et les compositeurs d'odes comme Petrus Tritonius avaient voyagé en Italie et connaissaient bien le paysage culturel de l'époque, et l'on peut supposer que la pratique de la chanson italienne a pu inspirer la création de l'humanisten ode allemand.
À l'instar de la vie de cour florissante d'Isabelle, imprégnée de lectures et de représentations de textes d'auteurs classiques, les odes humanistes témoignent de la résurgence et de la revitalisation de l'antiquité.
Le Concerto di Margherita tente de faire revivre la splendeur du Rinascimento qui, à son tour, s'inspire d'un passé encore plus lointain mais toujours très présent.
Dans le cadre du Luth en-chanté de l'ACMA
Francesca Benetti, voix et luth - Tanja Vogrin, voix et harpe renaissance - Giovanna Baviera, voix et viola d'arco - Jonatan Alvarado, voix et vihuela - Jacob Lawrence, voix et lyre de bras - Rui Stähelin, voix et luth
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