Vendredi
Percussionniste surduouée, Lucie Antunes a été propulsée sur le devant de la scène aux côtés de Moodoïd, Aquaserge, Yuksek ou encore Susheela Raman.
Cette implication dans la musique des autres fait naître rapidement son désir de se consacrer à sa propre musique. Touche à tout insatiable, Lucie s’enferme alors dans son studio, rassemble ses instruments, convoque ses complices d’un soir ou de toujours tels que Chassol, Vincent Segal, Halo Maud, Léonie Pernet, Julien Gasc, avec cette idée trouble de fabriquer sans ordinateur ni artefacts une musique instrumentale et percussive taillée pour la danse et la nuit: casser les frontières, bousculer les genres et rendre le dancefloor plus beau, plus doux, plus grand, plus intelligent et plus ouvert.
Quand on écoute sa musique, on pense à un Terry Riley qui aurait mangé de la testostérone, un Steve Reich sous ecstasy, et plus généralement à tous les précurseurs de la musique répétitive. Une traversée sensorielle universelle qui nous fait découvrir de nouvelles matières sonores grâce au mélange de sons acoustiques, d’objets de récupérations et de sons électroniques.
Son dernier album, Carnaval, co-réalisé avec sa sœur de cœur Léonie Pernet et donné ce soir pour la 1ère fois en Suisse, est le fruit de trois années de recherches, de pertes et de trouvailles.
C’est dans le besoin de fête, la peur de la mort, la recherche effrénée de liberté, la joie pure, et la chaleur de l’amour que Lucie est allée puiser son inspiration. Un carnaval électronique foisonnant, très personnel dans lequel se côtoient l’instrumentarium de la percussionniste et des volutes électroniques et synthétiques.
Sur scène, quatre interprètes-performeuses touche-à-tout dont le talent ne se limite pas à la musique: performance, danse, percussions, chant, cris, transe au milieu des batteries, des synthés, des vibraphones et des cloches tubulaires.
La volonté d'abolir les distances, de s’affranchir des étiquettes, pour créer frottements, carambolages, rencontres, et fabriquer ainsi toujours plus de chaleur humaine.
En relation avec la soirée: dès minuit à l'Alhambar, Les Nuits de L'Alhambar no2 - Jean-Alexandre Blanchet présente Once upon A Time in America, un live Vidéo inédi en hommage à Lalo Schifrin. Ambiance Hot New Hollywood-Chateau Marmont-Glam West Coast.
Un tarif préférentiel est proposé pour l'ensemble des concerts de la soirée
Dans le cadre des Athénéennes
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